Mercredi matin, Maitre Dugardyn nous a fait l'honneur de tenir 2 heures de mise au point et questions-réponses sur la situation du bon à valoir. Nous avons été impressionnés par le nombre de participants, mais aussi par la discipline de chacun, respectant la prise de parole des uns et des autres.
L'enregistrement et les documents se trouvent dans votre espace membre. A diffuser à vos collaborateurs, uniquement. Nous vous remercions.
Durant ces 2h30 de discussion, un point important a été soulevé quant à la position d'organisateur et/ou d'intermédiaire de nos membres, qui, pour 70% des agences de voyages, portent les deux casquettes. Nous ne le répèterons jamais assez, l'organisateur est celui qui crée le package (min deux services touristiques). Si l'intermédiaire achète un package à un TO et y ajoute un service de voyage supplémentaire, il devient organisateur. Cet élément a tôt fait d'être interprété de manière parfois fantaisiste par certains agents de voyages.
Dans le but de respecter les propos de Maitre Dugardyn et de le remercier encore, de son soutien à notre association, mais aussi pour souligner le caractère SOLIDAIRE que nous voudrions voir émerger de cette crise entre les différentes parties prenantes, nous reprenons textuellement la réponse de ce dernier aux nombreuses réactions reçues à ce sujet.
" Je n’ai pas formulé de « recommendations » pendant le webinar, j’ai tenté d’expliquer le cadre réglementaire du bon à valoir, mais aussi ses limites. Ce que certaines agences feront pour appliquer les principes dans leur intérêt, ou même en abusant du système dans la relation B2B, est pour leur compte. Il faut déterminer qui est l’organisateur réel dans chaque cas individuel, et ce n’est pas parce que des agences ajoutent soudain un transfert en plus du forfait initial, qu’elles deviennent organisateur. Il faut que le transfert constitue réellement un autre service de voyage au sens de la loi, ce qui signifie qu’il doit constituer un élément essentiel du forfait ou représenter une valeur importante du forfait. Si un transfert devait être ajouté maintenant à un forfait déjà réservé, pour les besoins de la cause, la notion même de forfait peut être contestée, car dans ce cas :
- l’agence n'avait pas l'intention de vendre un forfait
- un forfait sous-entend que " tous les services aient été combinés avant qu’un contrat unique incluant tous les services ne soit conclu".
En bref: tout "chippotage" risque de vous coûter plus que de vous rapporter. Il est donc primordial que chacun respecte ses droits et obligations, ainsi qu'une collaboration en bonne intelligence entre vous et vos partenaires.
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